Je suis tombée là-dessus, dans le blog petitespensées :
Nous sommes comme les noix, nous devons être brisés pour être découverts.
Khalil Gibran
et oserais-je dire pour se découvrir soi-même ? et celle-ci :
Nous devons nous y habituer :
au plus importantes croisées des chemins de notre vie,
il n’y a pas de signalisation.
Ernest Hemmingway
Je sépare donc ce côté de l'autre plus joyeux. Parce que finalement, j'aime mieux ne pas assombrir ce que je tente de promouvoir chez moi. Donc ici, ça ne sera pas toujours jojo. Mais j'importe les années passées en blocs, bon et mauvais. Beaucoup de questionnements, d'analyse, de confessions etc. Mini psy quoi!
c'est une année où j'ai voulu en finir. Sauvée in extremis par mon gendre qui n'avait pas à venir. J'aurais manqué la naissance de ma deuxième petite fille. Je m'en suis remise, je ne suis plus dans cet état d'esprit, mais je me traîne. Pas d'allant, le goût de rien. Parfois une petite étincelle, qui s'éteint trop vite.
À Noël, cette année aussi, j'ai fuit avec une amie cette fois. J'avais eu un début d'année positif, mais tout à foiré. Et ma fille, n'en pouvant plus des mes hauts et mes bas, à coupé les ponts. On se reverra quand tu iras mieux. C'est dur pour moi, mais je la comprend.
J'essaie réellement d'aller mieux, mais on dirait que je me sabote dès que la direction change. Mais j'avance quand même, ma maison est de plus en plus près de se vendre (peinture, réparation, nettoyage, 'home staging'). Reste à faire réparer le toit et le plafond (il y a eu infiltration). Le reste est pratiquement fini. et je pourrai mettre la pancarte.
Acceptation pré-hypothéquaire, et vivement, qu'on visite les duplex et qu'on se refasse un nouveau nid. Pas facile d'en trouver un avec deux logements disponibles, mais possible. L'idée étant que ça nous coûte moins cher et que, de ce fait, on soit plus libre.
Me revoici avec mes bibittes. J'ai besoin d'en sortir un peu. J'empire. Mes vacances de Pâques, je les ai passées au lit. Oui, j'ai bu mais pas autant que j'ai dormi. Et aujourd'hui, alors que j'aurais dû travailler, j'y suis retourné. Je fuis. Je me fuis.Les vagues de mes hauts et bas s'amplifie. Et je ne peux rien y faire, sauf me débattre comme je peux. Aller voir mon docteur équivaut à se tirer dans le pied, puisque la confidentialité n'est qu'un leurre. N'importe quelle boîte d'assurance peut exiger de voir votre dossier. Et bien sûr s'en servir pour vous nuire, sous prétexte de la gestion des risques. Mais si tout allait rondement, ça irais mieux justement. Je n'ai pas un rond pour aller voir un psy. Alors j'attends, en essayant de me soustraire à moi-même que la vague remonte. Mais le creux devient plus effrayant qu'avant. Je me suis surprise à songer que, somme toute, disparaître était tout à fait raisonnable... ça ne va pas là.
C'est dément, cette façon de ne pas se contrôler, de ne pas avoir prise sur soi. Pas capable de me donner un coup de pied au cul, pas capable d'arrêter de fumer. J'essaie de m'arrêter de penser quand ça devient dangereux, mais je ne sais pas combien de temps j'y arriverai. J'ai un ami, que je fuis. Je me sens tellement noire et boulet, il n'a pas besoin de ça. Il en a bien assez avec ses propres angoisses. Il ne peux pas me prendre en charge et n'a pas à le faire. Je me suis demandé si je n'aurais pas dû rester avec mon ex. Il aurait pris soin de moi. D'un autre côté, je dois le faire et il doit être soulagé. Je suis si lourde. Pas physiquement, comme j'ai de la difficulté à manger, je maigris, entre deux rages de sucre et de gras.
Rationnellement, je vois bien ce que je devrais faire, par exemple, faire cuire les pilons de poulet que j'ai acheté, mais dès que j'approche du frigo, le mal de coeur me prend et un espèce de dégoût. Pour réussir à manger, il ne faut vraiment pas que j'y pense et que je ne m'attarde pas à l'odeur non plus. J'ai laissé refroidir et ventiler la cuisine la dernière fois que je me suis fais une pizza.
Le fait de ne pas avoir d'argent me paralyse. J'en aurai jeudi mais là, non. Et c'est comme si je n'avais pas d'ampleur, pas de prise ni de portée. alors je reste les bras serrés et j'attends.
Peut-être que je devrais retourner à Montréal, ne pas avoir d'auto me manquerais moins. Ou Brossard, proche des autobus. Parce qu'il faut que je vende ma voiture, mais avant il faut que je fasse réparer le pare-choc que j'ai accroché, mais pour ça il faut de l'argent. Le retour d'impôt, pour cela il faut payer le comptable, parce que j'ai essayé de remplir les déclarations... impossible, je n'y comprends rien. 4-5 chiffres à entrer et pas foutue de savoir où. Je n'en reviens pas de m'être mise dans un pétrin pareil. Je flottais vraiment haut et sans excitants externes, mind you!
Pause.
15:30
Permettez que je me fasse une petite séance d'autopsychanalyse. Je ne bois plus pour cause d'exagération, pourtant vendredi passé j'ai pris une brosse. Poche. Il est certain que si je n'avais pas voulu être trouvée je me serais organisée autrement, mais là, dans le salon il était certain que ma fille me verrait... en quelque part c'est bon, parce que ça m'oblige à me reprendre en main instantanément, contrairement à la cachette. Il y a deux points que je veux m'éclaircir. Le pourquoi et mes sentiments face à une remarque que ma fille m'a rapporté.
Cette année, contrairement à l'an passé, je suis en réaction face aux événements, pas en action. Donc, l'action nous protège.
Je suis allée passer Noël à Cuba, incapable d'affronter les obligations qui vont avec - go, achetez vos cadeaux, pas d'idées pas grave pourvu que vous ayez quelque chose. Contre l'idée que si pas de cadeau pas d'amour. Trop fatiguée aussi. Alors, au diable le fait que je n'ai pas d'argent, je pars. Séjour magnifique, chaud, pas d'exagération. Mais je ramène dans mes bagages la gale qui avait commencé bien avant bien sûr sans que je le sache, j'avais quelques boutons mais ça ne piquait pas. Ces bêtes ne survivent pas longtemps surtout au soleil mais moi non plus qui me tient toujours à l'ombre... Résultats j'arrive ici et c'est l'explosion! l'horreur! je me fais livrer des produits, des antihistaminiques parce que ça pique furieusement et que je ne serai qu'une plaie béante si ça continue. 10 jours de quarantaine, entrevoir ma fille et ma petite-fille passer en coup de vent, sans toucher personne, n'osant plus bouger de peur d'en mettre partout... Déprime totale, un espèce de détachement de l'impact que je pourrais avoir sur les autres - qu'ils s'arrangent. Et puis en résultat final et, en fin de compte efficace, la brosse.
Images de mon ex à côté de mon lit, complètement magnifique, calme et sans doute détaché.
Le lendemain, culpabilité totale, un ami m'appelle, me remet les humeurs un peu à la bonne heure. S'agit pas de s'enfoncer mais de passer à d'autre chose, de continuer.
Le sur-lendemain, conversation avec ma fille, bien, elle s'exprime profondément et calmement. J'accepte et l'encourage à se détacher. Et me rapporte cette phrase de mon ex: Si ça continue, faudra avertir ses parents, nous ça fait des années qu'on essaie sans résultats, ils en ont déjà perdu un, ça ne leur tente sûrement pas d'en perdre une autre, qu'ils s'occupent de leur fille.
Ça m'obsède... J'y reviendrai.
Je veux noter tout de suite, avant d'oublier, l'espèce de révélation que j'ai eu ce matin. Je vais mieux dans ma tête, et j'ai ressenti l'allant supplémentaire que donne le fait de faire des mini efforts, il faut comprendre que quand on est down, rien ne nous dérange, le ménage, l'allure qu'on a... et on est incapable d'en changer un poil. Mais quand on commence à aller un peu mieux, juste le fait de nettoyer une table à un petit effet encourageant, mettre du fond de teint et une ligne aux yeux, 30 secondes, et la meilleure mine que ça donne produit un petit coup de fouet. Il faut donc tenter d'initier ces petits moments et d'essayer de se laisser porter par eux. Peut-être qu'en en enchaînant comme ça, sans trop d'effort, le mood général s'améliorera. En bref, ne pas attendre que le bonheur nous tombe dessus, entier et permanent, mais plutôt chercher les micros plaisirs et les savourer d'un à l'autre tout au long de la journée. J'ai, bien sûr déjà lu ou entendu ça, mais c'est la première fois que je les comprend du ventre, si je peux dire. Ciel, y'a de l'espoir, non?
Bon, pause café
08:30
La semaine dernière, j'ai décidé que je partais, même si je n'ai pas un sou vaillant. Je ne vivrai pas Noël ici. Ai commencé à classer mon linge. Et vérifié mon passeport... échu évidemment. Opération passeport express, trois heures d'attente. pour déposer la demande. ..enfin je l'aurai demain. J'ai acheté mes billets jeudi passé. et je pars le 19. Femme de dernière minute?
Aujourd'hui, j'ai dû aller aider mon ex-beau-père avec sa nouvelle clé usb. That's the easy part. Ai vu bien sûr mon ex. Il m'a fait visiter depuis qu'il a tout fait peinturer blanc. Il repart visiblement à neuf. Efface toute trace de moi. Je trouve ça tout à fait normal, mais ça m'a quand même foutu une émotion d'enfer - après être partie j'ai dû arrêter sur le côté de la route pour sortir le plus gros. puis je me suis tapé un de ces maux de tête. ai été obligée de me coucher. Va falloir que j'éclairçisse ça.
20:40
Hier, j'ai retrouvé ma capacité de multifonctions. Enchaîner plusieurs étapes de plusieurs projets, avancer tout ça en même temps. Mon mac chauffait, le pc aussi, une xerox et une hp4500, donner de l'ouvrage à deux personnes, en écouter une troisième. Compléter une facture et faire un statut - pas sur le même sujet, etc. Et toute la journée. Il y a quelque chose de trippant à se mobiliser et faucher large. Mais faut que je fasse attention. Pas trop souvent, c'est trop épuisant. Faudrait pas que je retombe. Parce que quand on arrête on se sent perdu, il y a soudain trop d'espace autour de soi, on chancelle sans repères.
17:32
Ça y est! j'ai réussi à m'angoisser d'aplomb. Fidèle à mes nouveaux objectifs, j'étudie les relations interpersonnelles, le leadership et les écueils de la coordination. Petit détour vers les cv... erreur fatale. Je viens de mettre le doigt sur le centre de mon insécurité existentielle, à savoir mon manque de diplôme par manque de jugement de jeunesse. J'ai fais tous les cours universitaires donnant droit au bac Sauf qu'il y avait un prof que je n'aimais pas, mais alors vraiment pas. Je n'ai pas remis les travaux. Ai coulé bien sûr. l'année d'après, je reprend le cours avec un autre prof, à la dernière minute - changement, c'est le même prof qui va donner le cours... je l'ai pris personnel, le destin était contre moi, la guerre était signée, session d'enfer, non remise (encore) des travaux pourtant faits. et recalage. Je ne m'en suis jamais souciée. Et ça m'handicape maintenant royalement. Non mais, faut-il être stupide? Et même si je suis maintenant très expérimentée, j'ai toujours l'impression que je ne vaux rien parce que je ne peux produire ce fichu papier...
Dans le monde d'universitaires avec lesquels je travaille, c'est une tare. Et comment combler ce fichu trou?
Et là, je sens une angoisse paralysante, au centre même de moi-même. Et merde!
15:55
Une chose que j'adore dans ma vie, c'est mes mains. Elles sont habiles et me fournissent beaucoup de plaisir (ne pas comprendre de travers, svp, ce serait hors sujet!). Autant je suis une intellectuelle, autant je suis manuelle. Tricot, ébénisterie, vitrail, dessin ou peinture, moyennement sculpture, photo, et maintenant bijoux. J'ai commencé à faire des bracelets et colliers en maille et franchement c'est joli. J'en ai même vendu un. Mais le côté autopromotion, ça, c'est pas mon fort. Mais les matériaux coûtent chers et si je veux faire des cadeaux (et j'adore ça) il serait vraiment préférable que j'amortisse un brin, mais j'haïs ça. J'aime faire pour le plaisir et pas le monnayer. J'aime avoir pour salaire la lueur de joie dans l'oeil, le sourire de connivence, l'élan du merci.
Maudit argent!
10:55
Retour sur la semaine dernière – 2 rencontres, une dont je suis sortie motivée et l'autre inquiète et démotivée. J'ai senti, pendant qu'on me parlait mes réactions bouger dans le coin de l'estomac. La première générait de l'espace, de l'espoir, de la liberté et de la confiance en moi et un «thrill». L'autre me coupait les ailes, m'éteignait et m'incitait à me détacher. Intéressant, non?
Ce que je trouve positif dans tous ces boulversements, c'est que ça m'aide à préciser mes attentes et mes désirs. Si je suis à l'écoute de ça, je ne devrais pas me tromper.
16:30
J'ai besoin de ce travail pour payer ma maison, qui est aussi celle de ma fille et de sa petite famille. Payer aussi mes dettes et l'ordinaire. Pour un certaine reconnaissance sociale. Je suis efficace et ordonnée malgré l'allure qu'a mon bureau. Pourrais-je me replacer ailleurs. il est certain que si j'avais une plus grande facilité d'écriture, ça m'aiderait. Il faudra donc que j'améliore mes aptitudes à cet effet. et des cours de gestion et de gestion du personnel. gros programme pour cette année...
Ma charge de travail va grossir d'une certaine façon, plus de gestion de projets mais moins de création graphique en tant que tel. Je serai donc graphiste, coordonnatrice de projet et webmestre. Pour l'instant. Ils vont la remplacer, alors ça peut changer. Je vais aller voir une firme qui a un contrat avec mon employeur pour aider les employés sur toutes sortes de sujet. et je vais leur demander d'évaluer mon poste. Parce qu'il y a eu une évaluation de tous les postes au bureau et que je me demande si on m'a dit la vérité. Parce que si l'évaluation était en ma faveur, je ne suis sûre qu'ils me l'auraient dit. Ce qui m'achale, c'est que mon boss n'a pas voulu écrire, dans la définition de poste, une formation universitaire et une expérience minimum nécessaire. Il paraît que d'habitude ça ne se fait pas. Alors pourquoi posent-t-ils la question alors? et est-ce qu'ils ne se basent pas sur cette définition pour ouvrir un poste? Question question... J'ai l'impression de jouer dans une game dont je ne connais pas toutes les règles... à suivre. À part ça, j'ai un gros rhume, le même qui a fait ravage en bas. alors aujourd'hui c'est sirop et dodo. Au moins le poignard que j'avais dans le dos est parti, il m'empêchait quasiment de respirer. Y aurait-il du psychosomatique 09:45
Ma collègue et amie de plus de 15 ans s'en va vers un autre travail. Ça donne un choc. Je suis vraiment ébranlée. On est là côte à côte, travaillant, mais ne se regardant pas, parce que trop émues. J'ai été malade, c'est elle qui a écopé, tenu le fort. Elle a envie de se réinventer et ne pense pas pouvoir le faire dans ce bureau-ci. Trop d'habitudes et d'acquis. Quelqu'un va la remplacer bien sûr, plein de nouvelles et bonnes idées. Il me faudra accepter de nouvelles façons de faire. J'ai fais une dépression et d'office, j'ai peine à supporter l'enthousiasme des nouveaux arrivants parce que ça rime généralement avec rush total.
J'ai accepté de devenir coordonnatrice de production, mais je ne sais pas si j'y arriverai. Je dois aussi assurer l'ordinaire et les petits projets. Il y a tant de chose que je ne comprend pas, pourquoi ne pas mettre ce titre dans la définition de poste; pourrquoi ne pas mettre des prérequis élevés dans les exigences d'emploi; et puis, ces remarques sur mon «très bon» salaire. J'ai l'impression qu'on prépare une nouvelle arrivée. éventuellement. Il y a eu une grosse opération d'évaluation des postes. On a tous rempli un questionnaire assez exhaustif sur nos tâches. Mais quand j'ai demandé le résultat du mien, on m'a dis que puisqu'il n'y a pas de postes comparables dans le réseau, ils n'ont pas évaluer le mien... Mon travail demande des compétences tellement variées que, justement, j'aurais aimé une évaluation. Il y a certainement des échelles de correspondance pour les responsabilités, le degré de latitude décisionnelle, les compétences plus pointues. Je pense que j'aurai à trouver cela pour avoir une idée d'où je pourrais aller...
je me relis et me trouve trop terre à terre. Assurer mon quotidien est, présentement, plus important que me réinventer... et je trouve ça dommage.
23:23
je n'avais jamais réallisé à quel point les médicaments sont chers. Quand j'en avais besoin, hop pharmacie et 3$ plus tard je l'avais. Avec les assurances de mon ex. Les miennes te sensibilisent plus aux coûts : il faut que tu les payes et te fasse rembourser plus tard... je n'y étais pas prête du tout. Heureusement, ma pharmacie m'a offert d'attendre le remboursement pour être payée. Fiou!
Ça veut aussi dire que depuis plusieurs mois j'étais encore sur ses assurances... une chance que ça ne lui a pas coûté plus cher. J'avais changé les infos chez le dentiste mais oublié la pharmacie. J'ai beaucoup de difficulté à voir à tous ces tracas administratifs. Et déteste les formulaires.
Déjà que juste de les prendre m'ont empêché d'avoir une assurance-vie sur l'hypothèque... je jure qu'ils ne s'arrangent pas pour qu'on dise la vérité, parce que quand on la dit, ils s'en servent contre vous. Eh oui, puisque je prend plus de 2 médicaments et qu'on ne sait pas quand j'arrêterai de les prendre et les effets qu'ils auront sur ma longévité, ils ne peuvent m'assurer pour la vie. À noter que je n'ai pas demandé l'assurance invalidité juste vie. Ça c'est Desjardins. Et j'imagine que les autres banques c'est pareil. Faut d'ailleurs que j'augmente ma couverture personnelle pour que ma fille n'en pâtisse pas, s'il m'arrivait quelque chose. Et quand on voit leurs annonces - pour les gens, près des gens... ouais ouais. cause toujours.
08:55
ai essayé mon nouveau ballon. Je n'ai aucune idée pour la remise en forme. Tout ce que je peux dire pour l'instant, c'est que ça fait du bien au dos. Beaucoup.
21:37
Je ressens à l'instant une colère sourde... mon ex vient de donner à notre fille une armoire que j'avais acheté. Je la lui avais laissé pour qu'il puisse continuer à y ranger son linge. Jusqu'à ce qu'il fasse autrement. Pas de problème là, ça ne me dérange aucunement et je suis contente qu'il la donne à notre fille. Non, ce qui me choque c'est la façon dont il s'en est débarassé... Sur le côté, dans un camion et frouch jusqu'au fond. et peu importe si ça scrappe le fini. Elle ne valait pas cher de toute façon, non? Ça, ça m'écoeure. C'est vrai que je n'avais pas payé cher, je ne pouvais pas puisqu'on en avait besoin de plusieurs et que c'est moi qui achetait toujours les meubles. Là, il est seul, se paye des Pax et scrap le reste. C'est le scrap le reste qui m'énerve. Pourquoi maganer quelque chose qu'on veut donner? Ça me prouve que j'ai eu raison d'enlever mes vitraux et autres décorations, il les aurait scrappé aussi.
19:10
pendant des année, on côtoie des couples d'amis, on vieillit ensemble. puis tout s'effrite. on est là, l'autre non ; les autres non. Comment se reforge-t-on un entourage... et puis, on ne connaît plus personne. je ne vois plus rien de constant, aucune ligne, lignée ne me soutient.
à quoi bon faire l'effort d'aller vers les autres puisque de toute façon , ils s'en iront... je ne vois plus ce que je peux apporter au autres, ni ce que je gagnerais à attendre quelque chose d'eux.
ça revient beaucoup ces temps-ci, le fait de la décrépitude charnelle et de son acceptation....
sans même le souvenir de la beauté d'avant...
Il y a un an et demi maintenant que je suis séparée. Je commence, à peine, à me demander si je retrouverai un nouvel amour. Rien ne saurait être plus éloigné de mes sens à cet instant. et j'ai peur. Et puis j'ai grossi. 25 livres de plus... mais d'un autre côté, si je réussi à passer par dessus ces défauts corporels peut-être que ma sexualité sera meilleure. J'ai, malgré un corps presque parfait, toujours eu une réserve, une gêne du laisser-aller, qui m'empêchait de jouir vraiment de l'instant présent. Et pour ça, l'alcool aidait vraiment, jusqu'à bien sûr, ça n'aide plus rien du tout. Je me retrouve face à un moi-même tout nu qui me gêne. Mes nouvelles fesses, ça va, j'aime leur rebondi, mais le rebondissement par l'avant, ça j'aime vraiment moins. Je me suis acheté un ballon. J'ai l'impression que ça devrait aider ma colonne, je vous dirai si oui. Quand je l'aurai gonflé.
Il faut dire aussi que les médicaments que je prend pour rester fonctionnelle ne m'aident sans doute pas au niveau libido. Question de dosage.
13 heures de sommeil sans interruption... ça faisait un méchant bail!
Et après une petite semaine de 4 jours. Mais assez rushante. Mon travail est dingue. Gros événement après gros événement, sans cesse, le monde à la course, à la limite de la mauvaise humeur. Constamment.
Mon association en est une d'environ 150 personnes. Là-dessus il y a ~ la moitié qui sont des conseillers ou directeurs, pleins de projets et de bonnes idées pour des cours, des formations, des livres, des colloques, des rapports, de nouvelles sections hot pour le site web. Toujours plus de bases de données, de communiqués, de bulletins, de programmes. Ils sont vraiment beaucoup pour une si petite équipe de production. Et plus ils sont nerveux, moins il faut qu'on le soit... pour les calmer. Mais on en ressent quand même les contrecoups.
Heureusement que j'apprend à m'en détacher maintenant, avant je n'y arrivais jamais. Mais depuis que j'ai transgressé mes propres limites, mon oeil est un peu plus aigu, et j'entend mieux la colère qui gronde quand trop c'est trop et que ma pression monte trop.
Mais bien sûr, quand on est habituée à dire toujours oui, pas évident de dire non, à peine parvient-on à mettre un peu les freins. Mais bon, c'est un début.
C'est pour ça, qu'aujourd'hui, jour de pluie gris, juste les trois chats dans la maison, pas un bruit, je suis bien.
17:00
ce ralentissement d'hormones, c'est dû à l'automne en présivion de l'hiver?
C'est, pour moi, une première. Je n'ai jamais eu trop de talent pour écrire. Mais là, ça doit être mes 47 ans. Y'a des trucs qui me passent par la tête et même si personne ne me répond jamais,c'est pas grave. L'important, c'est de dire et peut-être que ça s'éclairera.
Ces deux dernières années ont été dures. Dépression, thérapie, arrêt total d'alcool, séparation-après 25 ans, achat d'une maison, déménagement avec ma fille (18) et sa nouvelle famille, grand-maman, et retour au travail. Et mon chien qui est mort il y a deux mois. Mais heureusement j'avais adopté une chatte début juillet, et elle m'a grandement aidé à passer au travers ma peine et un certain désarroi, ça faisait quand même 12 ans que ce chien me suivait à la trace, où que j'aille...
Mon thermomètre doit être tout rouge. Je me sens parfois fatiguée. et encore un peu down mais bien sûr, ce n'est que rarement très profond, pilules aidant.
là, je dois m'empêcher de penser à ce que ce blog aura l'air. on s'en fout. on verra ça plus tard. mon métier me harcèle. la paix, c'est la fin de semaine, il fait gris, frais et demain, on aura peut-être un peu de jaune.
La pensée achalante de cette semaine : comment je ferai pour veillir avec quelqu'un que je ne connais pas?
Seigneur! au fil de mes enregistrements, en plein dans le cours de ce discours, quelqu'un m'encourage... j'en pleurerais...
Pause pour aller masser mon gendre qui a mal au dos. 18 ans, fort mais ne sachant pas toujours comment forcer. Ça ne me tentait pas vraiment, j'ai de la difficulté à le sentir dans mes mains. Il a la peau épaisse mais je commence à reconnaître, un peu, ses énergies. Mais bon, un massage, même sans être parfaitement ciblé, fait toujours du bien. Il devrait bien dormir.
Pas mal décousu, mon affaire!
